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Afrique subsaharienne : la Banque mondiale s’attend à un recul à 44 milliards de dollars des envois de fonds en 2020

La Banque mondiale s’attend à un recul des envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne, qui devraient s’établir à 44 milliards $ en 2020 en raison de la pandémie de covid-19. Il s’agit d’une baisse de 9% par rapport à l’année précédente.

Les envois de fonds de la diaspora à destination de l’Afrique subsaharienne devraient chuter à 44 milliards $ en 2020. C’est ce qu’a annoncé la Banque mondiale dans une déclaration rendue publique le jeudi 29 octobre 2020.

Il s’agit d’une baisse anticipée de 9% par rapport à l’année 2019. Cette prévision est due à la pandémie de covid-19 qui « touche à la fois les pays de destination et d’origine des migrants subsahariens ».

D’après la Banque mondiale, cette situation pourrait entraîner une augmentation de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté en raison de l’importance des envois de fonds de la diaspora non seulement pour le secteur économique, mais également pour le secteur social.

Néanmoins, certains pays devraient mieux se débrouiller que d’autres, à l’instar du Kenya dont les « remittances » sont restés positifs jusqu’à présent, même si la Banque mondiale estime que les flux devraient finir par diminuer en 2021.

De plus, elle indique qu’en Afrique du Nord, les envois de fonds vers l’Egypte ont eux aussi été jusqu’à présent contracycliques par rapport à la crise, les travailleurs égyptiens à l’étranger augmentant les transferts ponctuels vers leur famille restée au pays.

Ce nouveau chiffre intervient quelques jours après le rapport de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) qui prévoit une chute de 21% des envois de fonds de la diaspora vers tout le continent africain.

Notons que l’Afrique subsaharienne reste la région la plus coûteuse pour l’envoi de fonds. D’après la Banque mondiale, « au troisième trimestre 2020 l’envoi de 200 dollars de fonds dans la région coûtait en moyenne 8,5 % du montant envoyé ; ce qui représente une légère baisse par rapport aux 9 % d’il y a un an ».

Ecofin

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