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4e Festival Koom Koom : Sous le sceau de la promotion de l’industrie touristique en Casamance

Le Gie Goorgoorlou initiateur du festival Koom Koom qui se déroule à Ziguinchor du 23 au 26 décembre entend faire de la Casamance une des meilleures destinations touristiques du pays. Pour réussir ce pari, cette structure veut s’appuyer sur la culturelle, l’artisanat mais aussi l’environnement.
 
Cocktail culturel explosif, le Sud du pays est un territoire où l’on retrouve pratiquement toutes les ethnies. Du fait de sa proximité avec les autres pays de la sous-régionale, notamment la Gambie et la Guinée-Bissau, la Casamance est connue pour sa richesse culturelle et sa diversité linguistique. Ses forêts danses et luxuriantes lui confère, au-delà d’être la région la mieux boisée du pays, un statut assez particulier. C’est sur ce potentiel et ce patrimoine que compte s’appuyer le Gie Goorgoorlou pour développer l’industrie touristique en vue de « vendre » la Casamance et en faire un pôle de développement stratégique. Selon président du Gie Goorgoorlou et initiateur du festival Koom Koom, cela est « bien possible ». Pour lui, il faut juste changer de paradigme et savoir comment articuler l’offre préférentielle pour « vendre » la destination Casamance. «La question de l’offre est très importante. Depuis déjà une trentaine ou quarantaine d’années, nous faisons la même chose. Nous faisons du surplace, surtout par rapport au tourisme. Les mamelles qui permettent au tourisme de bien téter, c’est la culture, l’artisanat et l’environnement quand on tient compte des prévisions statistiques de l’organisation mondiale du tourisme sur les destinations à vocation culturelle et de la biodiversité. Donc, il faudrait vraiment refaire cette offre. Celle-ci est obsolète. Il faudrait innover et être créatif pour proposer une meilleure offre au monde entier», a préconisé Khalifa Dramé, jeudi lors du démarrage du festival Koom Koom. Poursuivant, le président du Gie Goorgoorlou a précisé que, cette offre doit être proposée aux visiteurs locaux mais aussi à tous les citoyens qui viennent des autres continents pour créer les conditions d’un tourisme durable pour la Casamance et pour le Sénégal. Venu présider la cérémonie de lancement des travaux de la 14e édition du festival Koom Koom, le président de la Chambre commerce, d’industrie et d’agriculture, a au nom du gouverneur de la région Ziguinchor, affirmé que la Casamance est «un territoire vendable ». « Nous avons d’énormes potentialités en Casamance sur lesquelles on peut s’appuyer pour développer davantage le tourisme dans cette partie du pays », a dit Pascal Ehemba, par ailleurs opérateur touristique.
A l’ouverture du festival, des panels ont été organisés pour pousser la réflexion au niveau scientifique pour voir quelle offre proposer au marché local et international afin de parvenir aux modalités d’articulation du tourisme, de l’industrie culturelle, de l’artisanat et de l’environnement (Ticae). Outre ce cadre de réflexion, il y a eu des rencontres professionnelles. Tout au long de ce festival, Ziguinchor va vibrer pendant les jours restants au rythme de plusieurs autres prestations culturelles, notamment des défilés de mode et des concerts. Objectif, faire connaître toute l’offre de la Casamance de manière à ce que cette celle-ci puisse servir aux acteurs du tourisme et d’autres acteurs dans le but de la promouvoir au niveau national et international. Pour cette année, la 14 e édition du festival Koom Koom a été célébrée sous le thème : « Comment vendre la destination Casamance au marché local et international et quelles sont les modalités d’articulation de la Grappe Ticae ».

(LESOLEIL)

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