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346 millions USD de la Banque mondiale pour deux projets de développement de la région du lac Tchad

Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé, via l’Association internationale de développement (IDA), son institution dédiée aux pays pauvres, un financement de 346 millions $ pour deux projets de développement visant à renforcer la résilience et les moyens de subsistance dans la région du lac Tchad, à la frontière de quatre pays, à savoir : le Cameroun, le Niger, le Nigeria et le Tchad.

Le premier dénommé projet pour la relance et le développement de la région du lac Tchad (PROLAC) d’un montant de 170 millions $ a pour objectifs principaux d’appuyer les plateformes de coordination nationale et régionale et de renforcement des capacités locales, contribuer à la restauration d’une mobilité rurale durable et consolider la reprise des activités agricoles rémunératrices dans certaines provinces du Cameroun, du Niger et du Tchad.

Le projet multisectoriel de sortie de crise pour le nord-est du Nigeria (MCRP) obtient quant à lui, un financement de 176 millions $ pour aider les autorités à améliorer l’accès aux services de base et les débouchés économiques des communautés touchées par la crise dans les Etats du nord-est du pays (Adamawa, Borno et Yobe) tout en renforçant la coordination entre ceux-ci et les autres Etats du pays, riverains du lac Tchad. Complétant une opération en cours dotée de 200 millions $, le projet met l’accent sur les moyens de subsistance et les investissements dans la filière agricole.

Selon la Banque mondiale, la région du lac Tchad est pénalisée par un manque d’infrastructures, la faiblesse de l’accès aux services de base et l’impact sévère du changement climatique sur les ressources naturelles et les moyens de subsistance.

Cette région affiche des indicateurs économiques et de développement inférieur au niveau moyen des pays riverains. Par ailleurs, l’insécurité ambiante depuis 2009, entretenue par des groupes rebelles qui empêchent plus de 49 millions de personnes de gagner leur vie à travers la pêche, l’élevage ou l’agriculture, aggrave encore la situation.
(Ecofin)

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